DORA et cybersécurité :
le rôle clé de la GED pour la finance
Découvrez comment DORA (Digital Operational Resilience Act) redéfinit la cybersécurité dans la finance et pourquoi une GED sécurisée souveraine et adaptée aux banques, assurances et gestion de patrimoine devient incontournable.

Le 2 octobre 2025, le Centre des Professions Financières a organisé un colloque sur le thème « Cybersécurité et finance », avec un focus particulier sur la mise en œuvre du règlement DORA (Digital Operational Resilience Act).
Cette réglementation européenne impose aux institutions financières d’identifier, superviser et signaler leurs risques numériques, qu’ils proviennent de cyberattaques externes, de failles internes ou de sous-traitants technologiques.
Pour la première fois dans le secteur financier, une telle exigence de transparence et d’inventaire des risques technologiques devient obligatoire.
Dans ce contexte, la gestion électronique des documents (GED) joue un rôle clé. Une solution de GED sécurisée pour la finance permet d’assurer la traçabilité, le partage sécurisé et la conservation des documents stratégiques, tout en respectant les obligations réglementaires.
DORA : un cadre réglementaire structurant pour la gestion documentaire
DORA a transformé la manière dont banques, assurances et gestionnaires de patrimoine doivent envisager leur résilience numérique.
Son champ d’application couvre :
- la prévention et la gestion des incidents cyber,
- la continuité d’activité,
- la supervision des prestataires technologiques,
- la traçabilité des échanges et des accès.
La GED pour la finance devient alors un outil essentiel : elle centralise les informations, protège leur intégrité et garantit la conformité documentaire. Pour les institutions financières, disposer d’une GED bancaire ou assurantielle adaptée à DORA est désormais un levier de sécurité autant que de conformité.
Les risques humains : un maillon faible sous-estimé
Au-delà des failles techniques, DORA rappelle l’importance des usages humains. Une grande part des incidents vient encore d’erreurs ou de pratiques à risque, comme :
- l’utilisation d’emails non sécurisés pour transmettre des documents financiers,
- le recours à des clés USB ou à des réseaux Wi-Fi publics,
- la mémorisation de mots de passe dans les navigateurs,
- la confusion entre outils personnels et professionnels (BYOD).
La cybersécurité documentaire repose donc aussi sur la sensibilisation des collaborateurs et partenaires.
Une GED sécurisée pour la finance aide à éliminer les pratiques risquées. Elle offre un cadre sûr pour partager et archiver des documents sensibles.
Les vulnérabilités techniques et organisationnelles
Le premier bilan établi par l’ACPR en 2025 après l’entrée en vigueur de DORA révèle que :
- 20 % des incidents proviennent de cyberattaques,
- 60 % sont liés à des tiers de la chaîne de valeur,
- la plupart sont résolus dans les 24 heures après détection.
Ces chiffres soulignent l’importance de la coordination entre acteurs financiers et leurs sous-traitants technologiques.
Les interfaces API vulnérables ou les infrastructures hybrides mal sécurisées ouvrent des portes aux cyberattaques.
Ici encore, la gestion documentaire bancaire et assurantielle doit s’inscrire dans une logique de souveraineté et de contrôle. Une GED souveraine, hébergée en France et auditée selon les standards DORA, devient une garantie de conformité pour tout l’écosystème.

Une étude internationale menée en 2025 confirme cette tendance : plus de 60 % des entreprises ont subi un incident de cybersécurité lié à un sous-traitant ou un partenaire de leur chaîne de valeur.
Les menaces émergentes à l’horizon 2035
Les experts identifient trois évolutions préoccupantes pour le secteur financier :
La falsification documentaire
- Dans l’immobilier et les ressources humaines, de plus en plus de dossiers ont de faux documents. Cela représente jusqu’à 25 % des dossiers locatifs en Île-de-France.
- Cela touche aussi la finance : faux bulletins de salaire, justificatifs falsifiés, usurpations d’identité.
- Une GED spécialisée finance intégrant des contrôles automatisés peut détecter ces anomalies.
Le risque du shadow AI
- L’usage non encadré de solutions d’intelligence artificielle par les collaborateurs expose les organisations à des fuites de données.
- Une GED conforme DORA doit prévenir ces risques via des environnements contrôlés.
La menace post-quantique
- Des données capturées aujourd’hui pourraient être déchiffrées demain grâce aux ordinateurs quantiques.
- La cryptographie post-quantique devient un axe central des futures GED sécurisées pour la finance.
Le rôle des éditeurs GED dans la finance et le patrimoine
Devant tout ces changements, les éditeurs de solutions GED pour banques, assurances et gestionnaires de patrimoine font face à de nouvelles demandes :
- garantir la souveraineté des données (hébergement en France ou en Europe),
- offrir des fonctionnalités conformes DORA : registre d’incidents, traçabilité, continuité d’activité,
- améliorer la cybersécurité documentaire avec des solutions solides et vérifiables.
La GED n’est plus seulement un outil de productivité. Elle devient un élément clé de la conformité réglementaire et de la résilience numérique dans le secteur financier.
Ce qu’on retient : La réglementation DORA marque une étape majeure pour le secteur financier.
Elle impose une approche intégrée de la résilience numérique, dans laquelle la gestion documentaire occupe une place centrale.
Pour les banques, les assurances et les sociétés de gestion de patrimoine, il est important d’utiliser une GED sécurisée et souveraine. C’est maintenant une obligation pour ces institutions. Cela assure la conformité et renforce la confiance des clients.
À l’ère de DORA, la GED pour la finance devient la clé de voûte d’une cybersécurité documentaire robuste et durable.