L’impact environnemental de notre vie numérique

En bref : 

Pourquoi parle-t-on de « bilan carbone » des activités numériques, ou de « pollution numérique » ?

Les usages actuels du numérique, tels qu’ils existent dans les pays occidentaux, se révèlent dévastateurs pour notre Planète.

Chaque usager du numérique peut, à son échelle, faire des choix d’éco-citoyen numérique.

Treasy se propose de vous accompagner dans cette prise de conscience et dans les actions à mettre en place pour que la transition numérique ne s’opère plus en défaveur de la transition énergétique.

Chers Treasynautes,

 

Vous le saviez, vous, que nos activités numériques ont un réel impact négatif sur notre Planète ?

Si oui, bravo pour cette conscience d’un phénomène pourtant invisible et encore peu connu.

Si non, rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls.

 

Chez Treasy, nous pensons qu’il est de notre devoir que de vous expliquer la situation, et de vous aider – autant que possible – à trouver des gestes permettant de réduire l’empreinte environnementale de notre vie numérique toujours plus intense.

Chez Treasy, nous avons donc retenu deux idées pour lesquelles nous vous proposons de vous aider dans une mise en oeuvre facile et rapide.

Ces idées constituent d’ailleurs l’un des piliers de notre produit : l’éco-responsabilité numérique.

Il s’agit de l’envie de :

  • nous sensibiliser, nous, grand public, sur le coût carbone de nos gestes numériques ;
  • abaisser le coût carbone d’une activité numérique très courante qu’est l’archivage de fichiers numériques, avec des outils simples de compression et de suppression des doublons, pour plus de frugalité.

Une nécessaire prise de conscience d'une réelle pollution par le numérique

Sur ces sujets d’éco-responsabilité numérique, « Il y a un immense travail de sensibilisation à faire auprès du grand public » disait la secrétaire d’État de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, début 2020.

Accélérer la prise de conscience de l’impact environnemental du numérique, dans les entreprises et organisations publiques, dans le monde de la recherche et au sein du grand public est en effet sans doute un préalable nécessaire.

Cette prise de conscience permettra d’intégrer l’impact du numérique comme critère de décision dans toutes les politiques d’achat et d’utilisation des équipements électroniques.

 

Voici, dans cet article, et pour débuter notre travail de sensibilisation autour de la situation actuelle en matière de pollution du numérique, quelques éléments de réflexion que nous souhaitons porter à votre connaissance.

 

Le rapport de « The Shift Project », association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone, démontrait fin 2018 que nos activités numériques « coûtent » 4% des gaz à effet de serre du Monde, un coût qui progresse de 9%/an.

Si vous voulez des chiffres plus détaillés relatifs à l’impact environnemental du numérique, nous y avons consacré un article dédié, que nous vous remettons ici : La pollution générée par notre vie numérique, en chiffres

C’est donc un constat sans détour : le numérique est de plus en plus vorace en énergie.

Le développement rapide du numérique génère une augmentation forte de son empreinte énergétique directe.

 

Cette empreinte inclut l’énergie de fabrication et d’utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux).

Elle est en progression rapide, de 9 % par an.

L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an : une hausse à contre-courant de l’évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial, laquelle décroît actuellement de 1,8 % chaque année.

Certains usages pointés du doigt

L’explosion des usages vidéo (YouTube, streaming, etc.) semble au cœur de l’aggravation de ce phénomène ces dernières années.

En matière d’usages numériques, la vidéo en streaming est sans doute le « SUV grosse cylindrée » si décrié du monde de l’automobile, mais appliqué au monde invisible du cloud…

L’essentiel des vidéos, constituant 80 % du trafic internet, sont consommées à titre de divertissement ou de publicité…

 

Un autre phénomène semble être à l’origine de cette inflation énergétique du numérique : la multiplication des périphériques numériques fréquemment renouvelés.

Transition énergétique et transition numérique ?

Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises.

 

La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs.

 

Mais la transition numérique, telle qu’elle est actuellement mise en œuvre par nous tous dans les pays occidentaux, participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir.

 

La transition numérique capte même des ressources nécessaires à la transition énergétique !

La captation, pour les besoins des usages numériques, de l’électricité disponible accroît la tension sur la production électrique, à l’heure où celle-ci peine à se dé-carbonner.

 

L’augmentation de la production d’équipements numériques nécessite des quantités croissantes de métaux rares et précieux, également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, alors qu’ils sont déjà trop peu disponibles.

Une pollution causée par les pays développés

Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont encore aujourd’hui systématiquement sous-estimés.

Il est donc urgent d’agir !

Cet impact environnemental doit donc être considéré et combattu, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.

 

Les pays développés sont les seuls responsables de cette situation alarmante.

La consommation numérique actuelle est très polarisée. 

Les profils de consommation numérique sont extraordinairement contrastés.

En moyenne en 2018, un Américain possédait près de 10 périphériques numériques connectés, et consommait 140 Gigaoctets de données par mois.

Un Indien possédait quant à lui en moyenne un seul périphérique, et consommait 2 Gigaoctets.

 

La surconsommation actuelle n’est pas généralisée : elle est le fait des seuls pays développés, pour lesquels l’enjeu clé consiste à reprendre le contrôle de leurs usages.

 

Voici un constat qui, en France donc, et face à l’urgence climatique, devrait nous convaincre que remettre en cause nos comportements numériques actuels est non seulement souhaitable, mais possible.

L’agence de la transition écologique (Ademe) et le régulateur des télécoms (Arcep) ont initié un rapport sur l’empreinte globale du numérique en France, dont la publication est prévue fin 2021.

L'impact des choix individuels de chaque éco-citoyen numérique

Et vous, quel citoyen numérique pensez-vous être aujourd’hui ?

 

Testez votre « éco-conduite » et la « pollution » de votre disque dur d’ordinateur, de votre téléphone portable, de votre boite email, etc.

Bref, testez votre empreinte carbone, en utilisant le très intéressant quizz des Echos – juste ici : http://media.lesechos.fr/infographie/carbone_quiz/desktop.html#1

 

L’impact environnemental de la transition numérique pourrait devenir gérable si elle était plus sobre.

Être Eco-Citoyen numérique c’est consommer certes de plus en plus de numérique et, en même temps, préserver notre Planète.

 

Mais est-ce possible ?

Chez Treasy, nous pensons que oui, et entendons bien vous aider à prendre un chemin vers plus de sobriété numérique.

 

C’est un passionnant challenge que Treasy a décidé de relever, avec une offre innovante et frugale de protection et de transmission des contenus numériques de chacun d’entre nous.

 

Pour en savoir plus sur ces questions d’éco-responsabilité numérique, ici :

https://theshiftproject.org/

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le commenter et / ou à le partager ! Treasy vous en remercie.

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