Les actualités de l’écoresponsabilité numérique

L’année 2020-2021 a été une année riche d’actualités…

Sur les sujets qui intéressent Treasy également !

 

Nous profitons de cette période estivale pour écrire un nouvel article dans le Blog Treasy, dédié à vous informer sur les meilleures lectures que nous avons eues au cours de l’année écoulée.

 

Cet article contient un résumé des nouvelles et nouveautés relatives aux conséquences environnementales du numérique et à l’éco-responsabilité numérique, thématiques chères à Treasy comme vous le savez sans doute déjà.

 

Nous parlerons, sous forme de nouvelles courtes, des sujets qui ont fait l’actualité dans ce domaine : indice de réparabilité des équipements, le nouveau rapport de l’Ademe sur la face cachée du numérique, l’usage grandissant de la vidéo sur le web et ses conséquences, les pistes à explorer pour une meilleure gestion des déchets du numérique et le contenu du nouveau plan de mesures gouvernementales pour réduire l’impact du numérique sur notre environnement.

 

Nous espérons que tout cela vous intéressera et vous permettra de rester informés et à jour sur ces sujets !

 

Chez Treasy, nous restons attentifs à l’ensemble de ces questions, plus que jamais et avec conviction.

 

N’hésitez pas à commenter cet article ou à poser toute question !

 

En vous souhaitant une très bonne lecture, et vous remerciant pour votre attention.

 

L’équipe Treasy

L’indice de réparabilité des équipements électroniques est entré en vigueur en France

Établi en concertation avec plusieurs associations de consommateurs, le nouvel indice de réparabilité est destiné à mettre fin à la pratique d’obsolescence programmée. L’affichage de cet indice de réparabilité est obligatoire depuis le 1er janvier dernier et s’inscrit dans le cadre de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire (LAGEC), adoptée début 2020.

 

L’indice de réparabilité concerne cinq produits électroniques, dont les smartphones et les ordinateurs portables. Il doit figurer en bonne place sur les fiches à côté des prix, et sur l’affichage en ligne pour la vente à distance. Il s’agit d’une note sur 10 apposée sur le produit, sur son emballage ou à proximité du prix.

L’évaluation se fait sur plusieurs critères : la démontabilité de l’objet (outils faciles à se procurer, fixation facile à défaire, etc), la disponibilité des conseils (vidéos explicatives, schéma de l’objet) et des pièces détachées (durée de disponibilité, coût des pièces), avec des pondérations.

La note permet au consommateur de savoir si son produit est réparable, difficilement réparable ou non réparable. L’objectif est d’atteindre 60 % de taux de réparation des produits électriques et électroniques d’ici cinq ans.

Pour faciliter la réparation et favoriser l’utilisation de pièces détachées issues de l’économie circulaire, le consommateur bénéficiera, lors de l’achat de son produit, d’une information sur la disponibilité ou l’indisponibilité des pièces détachées. La liste des pièces détachées disponibles sera affichée sur le lieu de vente. Le fabricant aura aussi la possibilité de l’indiquer sur le produit.

Différents critères ont été mis en place comme le prix des pièces détachées nécessaires au bon fonctionnement du produit.

 

Mieux informé, le consommateur est mieux à même de faire jouer la concurrence en faisant de ces critères une aide à la prise de décision d’achat entre plusieurs produits ou marques.

Et cela tombe bien car les consommateurs français disent avoir intégré le (bon) réflexe de préférer la réparation au remplacement d’un équipement.

En effet, un sondage récent mené par l’institut YouGov permet de mieux comprendre le ressenti des consommateurs sur ce sujet. L’enquête a permis d’interroger des personnes venues d’Amérique, d’Asie, et d’Europe, dont la France. À la question de savoir si « lorsqu’un objet technologique que je possède tombe en panne, je préfère le réparer plutôt que le remplacer », 54 % des répondants répondent par l’affirmative, les Français eux privilégiant l’option réparation à 51% tandis que 20 % préfèrent racheter un nouveau produit. Les 25-34 ans sont les plus susceptibles d’opter pour l’option réparation mais on peut voir que l’ensemble des générations soutiennent aussi ce point de vue.

Les nouveaux chiffres et un rappel des outils permettant d’améliorer notre trace carbone numérique : le rapport « La face cachée du numérique » par l’Ademe est sorti début 2021 !

Vous souvenez vous de ce que nous écrivions, il y a un an environ, sur la pollution numérique et les chiffres qu’elle génère ? Si besoin, voici les liens vers nos articles : ici, ici et .

 

Depuis, l’Ademe a sorti une nouvelle version de son rapport destiné à sensibiliser et accompagner la réduction des impacts du numérique sur notre environnement (à retrouver ici). Ses enseignements sont nombreux et nous voulons vous en faire un résumé ici.

 

Garder le plus longtemps possible ses appareils électroniques

Pour limiter sa e-pollution, il faut d’abord prendre le problème à la source. C’est-à-dire limiter l’impact que peuvent avoir les équipements permettant de se connecter à internet. Est-il raisonnable qu’en 2021 le nombre moyen d’équipements par personne soit passé à 8,9 équipements (contre 5,3 en 2016) en Europe occidentale ? Le nombre de téléphones portables vendus dans le Monde depuis 2007 s’élève désormais à plus de 10 milliards, le total des objets connectés à plus de 20 milliards, 48 milliards étant même estimés pour 2025…

La fabrication et l’utilisation de ces équipements conduit pourtant à une pollution aussi importante que grave. Pour fabriquer un ordinateur de bureau classique par exemple, Fujitsu a déterminé que l’empreinte carbone correspond à 339 kg de CO2, soit l’équivalent de fabrication de 34.000 feuilles de papier de 80 g. Et 600 kilos de matières premières seront mobilisées pour fabriquer un simple ordinateur de 2 kgs (dont des métaux rares et substances chimiques nocives), outre les 103 kgs de CO2 qui seront générés pour cette seule fabrication… Pour une box internet, il faut compter environ 500 kgs de matières premières !

Garder son ordinateur le plus longtemps possible, notamment en le réparant en cas de panne et en le remplaçant lorsqu’il est vraiment hors d’usage, permet d’alléger son bilan carbone. De manière générale, utiliser un ordinateur plus longtemps et ainsi allonger sa durée de vie évite l’émission de 2,3 kg équivalent CO2 par an. Cette économie représente annuellement, à l’échelle de la France, un total d’émissions de CO2 équivalentes à environ 500 millions de km parcourus en voiture », écrit l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Au moment de s’en séparer, l’Ademe nous rappelle qu’il faudra évidemment penser à recycler tous ces équipements, qui contiennent des matériaux pour la plupart recyclables et réutilisables. Pour cela, ne les conservez pas chez vous mais rapportez-les à un revendeur en informatique ou en téléphonie. La France s’est dotée d’un second outil pour favoriser la remise sur le marché de certains appareils : des fonds de réemploi. Instaurés dans le cadre de la loi Agec, leurs capitaux seront directement fléchés vers un millier de structures de l’économie sociale et solidaire favorisant le réemploi des objets usagés et leur remise en circulation telles que les recycleries ou les ressourceries.

 

Éteindre aussi souvent que possible ses appareils

Mais au-delà de la pollution engendrée par sa fabrication, un ordinateur continue de polluer de par son utilisation. S’il est allumé 8 heures par jour, il consomme environ 600 kWh par an, soit de quoi faire fonctionner un congélateur de 200 litres pendant plus de trois ans. C’est entre 150 et 300 kWh par an pour une box internet, soit autant qu’un grand réfrigérateur ! Afin d’économiser le plus d’électricité possible, la meilleure option est bien sûr de limiter le temps passé sur l’ordinateur et de le débrancher dès qu’il n’est plus utilisé. Concernant la box, l’Ademe conseille de l’éteindre au moins pendant la nuit.

 

Limiter de nombre de courriels envoyés

Lorsque vous envoyez un e-mail, celui-ci va passer par les câbles de votre fournisseur d’accès avant d’arriver à son data center, là où sont stockées toutes les données, puis transiter vers le data center de votre correspondant (en entamant certainement un tour du monde puisque l’Ademe estime à 15000 kms la distance moyenne parcourue par une donnée numérique), avant d’arriver dans la boîte mail visée. Selon l’Ademe, cette opération consommerait 19 grammes équivalent CO2, s’il est accompagné d’une pièce jointe d’un méga octet. L’envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère quant à lui des émissions équivalentes à 180 kg de CO2 par an, ce qui correspond à plus de 1000 kms parcourus en voiture selon l’Ademe.

Pour limiter cette pollution, il est conseillé de restreindre les envois de messages électroniques et de cibler leurs destinataires. Dans le cas d’une réponse à un message groupé, mieux vaut donc sélectionner les destinataires de votre réponse et ne pas l’envoyer à tous si cela n’est pas nécessaire. Une équipe de chercheurs britanniques estime que la réduction des courriels considérés comme « inutiles » (plus de 64 millions de courriels inutiles tels que « merci », « bonne soirée » ou « bon week-end » seraient envoyés chaque jour dans leur pays selon eux)  pourrait permettre « d’économiser beaucoup de CO2 » : selon eux, rien que pour le Royaume-Uni, envoyer un mail en moins par jour ferait économiser plus de 16 000 tonnes de CO2 par an (ce qui équivaut à 81 152 déplacements en avion entre Londres et Madrid…).

Et enfin, il est recommandé d’éviter absolument les blockchains.

 

Réduire la taille de ses pièces jointes

Il est toujours conseillé de compresser ses pièces jointes pour limiter l’énergie consommée pour l’envoi et le stockage du mail. Un mail contenant une pièce jointe de 20Mo génère 20g de CO2″. Pour les fichiers très lourds, mieux vaut cette fois utiliser des outils de partages de fichiers, qui ne stockent le fichier que quelques jours. Le stockage d’un e-mail par ailleurs pèserait l’équivalent d’environ 10 grammes de CO2 par an. Rien de tel, donc, qu’un tri régulier dans sa boîte de réception.

 

Affiner ses recherches sur internet

Sur votre moteur de recherche, chacun de vos clics a également un impact sur la planète. Une requête Google génère par exemple l’équivalent de 7 grammes de CO2. A l’échelle individuelle, cela semble peu. Sauf qu’en France, chacun des 45,7 millions d’internautes effectue près de 1000 recherches par an. L’Ademe compare ces usages à l’émission d’environ 287.600 tonnes équivalent CO2, soit plus de 1,5 million de km parcourus en voiture.

Pour limiter vos clics, pensez à enregistrer les sites sur lesquels vous vous rendez souvent dans vos favoris. Vous pouvez également taper directement son adresse. Ces deux options divisent par quatre les émissions de gaz à effet de serre.

Bon à savoir également : plus vous garderez votre ordinateur longtemps, moins vos requêtes sur le web auront un impact. En passant de 4 à 7 ans d’utilisation, ils sont réduits d’environ 20 à 35%, assure l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

 

Trier ses contenus pour ne stocker que le nécessaire

L’Ademe constate que de grandes quantités de données s’accumulent chez les utilisateurs de numérique : des documents, des vidéos et photos, de la musique, etc. Elle ne peut que conseiller de ne conserver que ce qui est utile, et de ne stocker sur le Cloud que ce qui est nécessaire.

 

Le secteur du numérique est responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre, ce qui est une fois et demi plus que l’aviation civile. Les data-centers pourraient devenir dans les prochaines années plus énergivores que l’humanité toute entière, qui doit donc agir avec urgence et efficacité.

Même les géants du Web ont décidé de prendre des mesures pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2030 (Facebook et Apple notamment ont beaucoup communiqué pour afficher leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique en 2021). Ils sont déjà aujourd’hui parmi les plus gros acheteurs d’énergies renouvelables dans le Monde.

 

Comme vous le savez, Treasy est là pour vous aider à tout cela, à la fois pour centraliser et sécuriser dans le Cloud vos trésors numériques triés, à la fois pour partager des documents sans recours aux emails, pour repérer et supprimer vos fichiers en double ou triple, compresser vos contenus qui peuvent l’être, etc.

Les usages de la vidéo sont de plus en plus souvent pointés du doigt.

Dans son rapport de janvier 2021 sur la face cachée du numérique (voir plus haut), l’Ademe nous apprend que désormais les internautes français passent en moyenne 5 à 10 heures par semaine à regarder des vidéos et des films sur internet.

Jusqu’à 14 heures de moyenne même, chez les plus jeunes, auxquels se rajoutent chez les 16-24 ans les conséquences des usages du streaming audio dont 83% se déclarent adeptes…

 

Il est très difficile de mesurer la consommation énergétique d’une plateforme de streaming mais Netflix s’est soumis à des mesures avec DIMPACT, un projet développé par des chercheurs de l’Université de Bristol pour révéler l’impact carbone des médias et plateformes de streaming.

Ces tests ont permis de révéler l’impact énergétique et donc écologique de cet usage de la vidéo. Premier chiffre : une heure de streaming sur Netflix aurait un impact « d’une centaine de grammes de dioxyde de carbone ». Pour illustrer la consommation électrique globale d’une heure de streaming pour un utilisateur, il a été calculé qu’elle correspondrait à un ventilateur de 75 W fonctionnant pendant 6 heures en Europe, ou à un climatiseur de fenêtre de 1000 W fonctionnant pendant 40 minutes. Nos usages massifs de la vidéo ont donc un impact impressionnant.

 

Mais, en plus de ces usages de la vidéo dédiés au divertissement, les impacts des visio-conférences sont également dénoncés avec force désormais. Avec l’essor du télétravail suite à la pandémie de covid-19, beaucoup d’employés se sont habitués à effectuer leurs réunions en visioconférence. Des outils tels que Zoom ou Microsoft Teams, qui étaient jusqu’alors assez peu connus, se sont imposés comme une évidence. De nombreux déplacements, eux-mêmes polluants, ont ainsi été évités, mais nous ne devons pas oublier ou sous-estimer pour autant l’impact de ces nouveaux modes de communication sur notre empreinte carbone.

Des chercheurs américains ont tenté d’évaluer les effets du télétravail sur l’environnement. Il en ressort par exemple qu’une heure de visioconférence émet entre 150 et 1000 grammes de dioxyde de carbone.

 

Pour illustrer les conséquences concrètes de ces nouveaux modes de vies, les chercheurs donnent une image très parlante.

Si la tendance observée en 2020 se poursuit cette année 2021, il faudrait une forêt d’environ 115 229 kilomètres carrés pour séquestrer le carbone émis… il est donc urgent d’agir !

 

Les scientifiques nous donnent heureusement quelques pistes pour alléger notre addition de CO2 : si vous coupez votre caméra, votre empreinte lié à la conférence diminuera de 96 % à durée équivalente.

Et il en va de même lors de vos sessions streaming : regarder votre programme en définition standard (SD) plutôt qu’en haute définition (HD) sur Netflix ou une autre plateforme diminuerait les émissions de 86 % !

 

Il existe donc des solutions simples pour réduire l’impact négatif sur notre environnement des usages grandissants de la vidéo.

L’éco-responsabilité numérique passe aussi par une meilleure gestion des déchets du numérique.

La hausse du volume des déchets du numérique est régulière et se joue à l’échelle de la Planète.

Les déchets électroniques, qui contiennent souvent des substances toxiques et dangereuses, sont parfois même rejetés en pleine nature !

En l’absence de recyclage, cela peut générer de vrais risques pour la santé humaine et l’environnement.

 

Le problème concerne notamment l’Europe et une société de collecte de déchets vient justement publier un classement des ménages de chaque pays européen selon leur production de déchets électroniques.

À la première place, on retrouve les Norvégiens avec 57 kilos d’appareils ou de pièces électroniques jetés par foyer. Britanniques, Irlandais et Suisse suivent avec respectivement 55, 52,4 et 51,5 kg. La France pointe en huitième position avec 46,2 kilos, soit l’équivalent de 17 écrans de 22 pouces !

Un long chemin reste à accomplir car rien qu’en Europe, 12 millions de tonnes de déchets électroniques ont été produites en 2019, ce qui fait du vieux continent un mauvais élève.

 

Loin de se limiter à l’Europe, cette problématique est d’ordre global. L’ONU tire régulièrement la sonnette d’alarme à ce sujet. Ainsi, 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques ont été produits dans le monde en 2019, soit une hausse de 9,5 millions de tonnes en cinq ans. Selon l’organisation internationale, seulement 17 % de ce total est recyclé et le reste est tout simplement rejeté en pleine nature.

De nombreux pays ont toutefois adopté des réglementations pour tenter d’endiguer ce phénomène mais cela s’avère pour l’heure insuffisant.

 

Comme le rappelle également l’Ademe dans son rapport de 2021, l’amélioration de la trace carbone du numérique passera nécessairement par une réduction et une meilleure gestion de nos déchets électroniques, notamment via un recyclage systématique de nos équipements électroniques !

 

Une proposition de Loi est actuellement en cours d’adoption en France à ce sujet, et le texte de cette loi sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique a été adopté à l’unanimité devant l’Assemblée Nationale le 10 juin 2021.

La proposition comprend de nombreuses mesures visant en particulier à soutenir le recyclage et le réemploi des appareils numériques (smartphones, ordinateurs, tablettes etc.) pour réduire leur impact sur l’environnement. Les auteurs du texte sont partis du constat selon lequel smartphones, tablettes et autres ordinateurs seraient responsables de près de 70 % de l’impact du numérique. Le texte propose par suite notamment la création d’un « observatoire des impacts environnementaux du numérique » afin d’établir des données plus précises sur cette problématique complexe. Le texte veut également inciter enfants, étudiants et professionnels à la « sobriété numérique » ou encore promouvoir des centres de données et réseaux moins gourmands en électricité. Parmi les autres mesures proposées il y a l’idée de renforcer la lutte contre l’obsolescence programmée des logiciels.

 A l’occasion des débats autour de ce texte législatif, le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O a déclaré devant les Députés que « Il ne faut pas opposer deux transitions (écologique et numérique) mais faire en sorte qu’elles se nourrissent ». « Angle mort des politiques environnementales », la pollution numérique « va s’imposer comme une problématique centrale des prochaines années », a souligné le rapporteur au Palais Bourbon, Vincent Thiébaut.

Le gouvernement français a dévoilé un plan de mesures pour réduire l’impact environnemental du numérique.

Selon un rapport du Sénat français publié en juin 2020, l’empreinte environnementale du numérique dans l’Hexagone pourrait peser pour 7 % des émissions de gaz à effet de serre en 2040, contre 2 % en 2020.

 

Face à cette réalité, le gouvernement vient de dévoiler une feuille de route issu de la collaboration du ministère de la Transition écologique avec le secrétariat d’État chargé du Numérique.

Parmi les axes défendus par le gouvernement, on trouve en premier lieu la mise en place d’un baromètre environnemental des acteurs du numérique qui sera élaboré par l’Arcep. Pour cela, l’autorité administrative pourra collecter des informations auprès des entreprises concernées, afin de mieux évaluer les effets positifs ou négatifs du secteur au fil du temps.

L’autre objectif phare est de lutter contre l’empreinte écologique de l’industrie numérique et notamment des appareils qui font partie de notre quotidien : smartphones, tablettes, ordinateurs et télévisions seront scrutés de près. Le gouvernement a en effet constaté que 88 % des Français changent de téléphone alors que celui-ci fonctionne. Dès lors, l’Arcep a été chargé d’évaluer les pratiques commerciales de certains opérateurs pour voir si elles incitent à la surconsommation.

Le reconditionnement et le recyclage des appareils électroniques est aussi un des axes majeurs de cette feuille de route.

L’Exécutif entend par ailleurs réduire la consommation énergétique généré par les centres de stockage de données. Les gestionnaires de data centers devront réduire leur consommation de 40 % d’ici 2030.

Il en va de même pour la lecture automatique des vidéos mise en place par de nombreuses plateformes, des pratiques que l’État entend encadrer car elles consomment énormément.

Enfin, et c’est le dernier volet de ce plan, le gouvernement veut favoriser l’innovation dans le secteur du numérique. Elle peut contribuer à faire de ce dernier une solution face aux problèmes environnementaux. Dès lors, un plan de soutien aux startups sera mis en place avec un fonds de 300 millions d’euros dédié aux entreprises les plus vertueuses dans ce domaine.

 

Chez Treasy, nous ne pouvons que soutenir toutes ces initiatives et tendances à la meilleure prise en main des conséquences négatives du numérique sur notre environnement.

A quelque niveau qu’elles soient prises, les mesures d’éco-responsabilité numérique nous semblent être une tendance à inciter et à accompagner.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le commenter ou à le partager. Treasy vous en remercie !

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